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Anthony Lopez,

globe-trotteur en couleurs !

Entretien réalisé lors de la production de la murale, le 09 mai 2021.

Portrait Anthony Lopez. Crédits : POLR

Salut Anthony, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Anthony Lopez, j’ai 26 ans et je suis artiste peintre, multidisciplinaire, à Bordeaux en ce moment.

 

Racontes-nous ton meilleur kebab, ta meilleure adresse ou le kebab de tes rêves ?

Pour dire la vérité, Gemüse c’est un des meilleurs kebabs que j’ai mangé depuis des années ! Un autre excellent Kebab, c’était à Bruxelles. Le gars avait rajouté des falafels à la viande, c’était un truc de bourrin, tu mangeais ça en lendemain de cuite, c’était le meilleur truc de ta vie, mais la gueule de bois ça jouait peut-être sur l’appréciation ! Mais Gemüse c’était un des meilleurs que j’ai mangé, vraiment ! En plus c’est fait maison, c’est incroyable, j’ai adoré ! J’ai pas l’habitude de manger des kebabs et ceux de Bordeaux sont dégueulasses !

As-tu une œuvre incontournable à nous conseiller ? 

Je vous conseille un peintre contemporain, Harold Ancart. J’ai vu ses peintures, elles sont incroyables, ouffissimes !  C’est un des seuls peintres qui m’a retourné la tête. Il utilise des bâtons de pastels, et des peintures à l’huile mais très épaisses. Les couleurs sont super vivantes, et ce sont des paysages un peu éclatés, c’est très difficile à définir, le classer dans un style. Il fait des paysages super bizarres, avec des ciels noirs, des sortes de montagnes irréelles, c’est superbe !

Quelles sont tes inspirations ?

Je sors d'études académiques de l’art, donc j’ai beaucoup de références à des mouvements artistiques classiques. Mais j’essaie de plus en plus de retourner vers un style plus enfantin, plus simple et un plus absurde. De plus en plus, je préfère l’art qui n’a pas de sens et qui est un peu rigolo, jovial, simple, parce-que j’ai l’impression qu’on est dans une époque où on se complique la vie alors que la vie est simple de base, c’est nous qui la rendons compliquée, donc j’ai envie de la rendre un peu plus tranquille.

Untitled , 2016
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C’est quoi ton médium le plus WTF que tu as peint ?

J’ai peint des danseuses classiques, et c’est plus parce-que j’ai découvert le monde de la danse classique en même temps, qui est un monde ultra raide ! Quand tu vois les coulisses, la beauté de cette danse, tu dis que c’est hyper carré et très sévère. Peindre des corps a toujours été fun à faire. J’aime aussi bien peindre des grandes choses. J’ai fait l’arrière d’un immeuble entier, c’était une super expérience !

As-tu des anecdotes sur des projets ? Négatives ou positives.

Il faut toujours prêter attention à la surface sur laquelle tu peins, parce-que c’est ton pire ennemi. Pour tout peintre c’est la surface son ennemi, parce-que c’est elle qui t’impose comment tu peins !

J’ai fait un projet dans un restaurant à Perpignan, qui a été un super projet mais très difficile, parce-que le mur était poreux, c’était de la vieille pierre, et quand tu n'es pas prêt, c’est une grosse bataille ! Je m’en suis bien sorti, l'œuvre est sympathique et authentique, mais c’est difficile quand tu ne t’y attends pas, mais c'est aussi une très belle expérience.

Est-ce-que tu as 3 mots pour décrire tes 3 prochains projets ?

Je vais évoluer. Tout va recommencer. Je fais une refonte totale !

Pour revenir sur Gemüse, qu’est-ce qu’il t’inspirait pour ce rideau ?

J’ai fait plein de propositions à Gemüse, et pour celle-là je me suis inspirée de Mondrian, de ces carrés. J’aime bien mettre des objets dans des espaces et utiliser le cadre comme espace défini, et par la suite casser les perspectives, en restant à plat. Donc ça fait ce côté BD, que j’aime bien, qui ramène ce côté pop. Ça ne se veut pas trop pensé ou adressé à un groupe de personnes qui s’y connaissent en art. C’est simple et fun à voir, pas prise de tête.

Piet Mondrian, Composition en rouge, jaune, bleu et noir, 1921
Portrait Noé Lazare. Crédits : POLR

Discussion avec Noé Lazare, gérant de Gemüse ?

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